
Et oui, tu te plains, ou la la, cet homme ne te laisse pas faire ce que tu veux, violence, manipulation et emprise, et ça t'étonne, une fois les papiers signés, la robe blanche et les serments pour toujours, de voir qu'il n'en reste rien d'autre que la valse des compromis empilés en sacs de sable. Tu disais toujours, l'air absent et concerné, qu'un homme, ça devait être plus fort que toi, que c'était là que se jouait l'humidification du fondement, et en tirer des conséquences hypothétiques, de l'autre en tant qu'autre qui t'attire pour tout ce qu'il n'est pas.
Et oui, tu te plains, ou la la, vu que la victime a toujours été un bon placement, ça t'entoure, ça t'embrasse, ça réchauffe, ça demande de tes nouvelles, ça te conseille des issues, ça te donne l'illusion qu'au fond du tas de merde qui fait ta vie, il reste l'ultime gaz d'espoir qui te permettra d'y voir plus clair.
Un jour prochain, à moins que demain tout recommence.