
C'était le temps des oraisons du temps qui passe ; des certitudes. J'avais soif et froid et faim et les voies sans issues se multipliaient au rythme des répétitions à s'en cogner le crâne contre les murs. Tu t'amusais tellement tant tout était paisible. Les miettes on les retourne toujours sous le tapis à la balayette. Beau fixe au chenil.
Les graines tu les récoltes deux fois par ans, puis tu les replantes à mesure de l'arrachement primordial. Faire payer un peu plus les perspectives et les libertés où personne ne t'oblige à rien. Liquidités et tambour qui tape un peu plus ma peau dans tes rêves de grandeur avortés. Les cafards se remettent toujours à la surface, parce qu'on reprend tous peu à peu sa respiration ; un jour ou l'autre.
Pas de surprise si rien ne s'édicte à l'avance. Tu programmeras à l'arrache - un meuble puis deux puis trois cadence parfaite. Tu feras des listes des choses qui t'arrangent, le reste entre parenthèses. Torpeur dissoute du sans dessus dessous et des cris d'orfraie. Abattre les montagnes et accoucher les souris rectilignes ; tu auras réponse à tout. Joyeux et joyeuses s'en donneront à coeur joie dans le bataillon final : tout s'arrangera puisque c'est toujours le cas.
Escarmouche quand le rythme s'accélère si tu ne tiens plus les baguettes bien droites. Empaquetage des misères et des bas filés. J'humecte à pieds joints pour ne plus avoir à me dire comment faire pour que tout change. L'archet se pousse et se tire, c'est de la grandiloquence pour moineaux.
Evidemment car il y avait tant de choses bien là-bas. Coda, codage et point d'orgue ; et toujours quelqu'un pour piailler. Quand le silence revient, tout le monde se retourne.